Dans le silence des heures qui s’étirent,
Je contemple le monde qui respire,
Entre l’ombre et la lumière vacillante,
Le temps dépose sa poussière brillante.
Les souvenirs comme des feuilles volent,
Emportés par le vent qui les cajole,
Certains s’accrochent, d’autres s’envolent,
Dans cette valse où tout se console.
J’observe les nuages qui se transforment,
Cathédrales éphémères, ils se déforment,
Comme nos vies qui changent sans cesse,
Entre courage, doute et tendresse.
Chaque jour est une page à écrire,
Un nouveau chapitre à découvrir,
Dans ce livre aux infinies possibilités,
Où nos choix tracent notre destinée.
Et dans ce voyage incertain,
Je cherche la beauté du chemin,
Car c’est dans l’instant qui passe,
Que l’âme trouve enfin sa place.