laisser la bête ramper
un serpent dans le ventre occupe toute la place gêne la respiration me voilà tête de poisson œil rond bouche ouverte m’accrochant à la vie implorant l’air d’emplir mes poumons mes doigts se tordent agrippent ma poitrine, mon cou mon cœur s’emballe terrible effort pour ralentir l’intérieur accepter avec effroi la présence du reptile affronter Lire plus …