tu avances les yeux fermés, tu avances, porté par des mains invisibles qui te soulèvent, t’emmènent hors de toi-même, tu avances dans la nuit, fantôme de désir d’autrefois, tu avances dans l’air irritant, piquant la gorge, coinçant les mots au fond du gosier, tu ne sais plus où te rendre pour voir le jour se Lire plus …
L’enfant observe avec indulgence La femme d’aujourd’hui Elle pense avoir choisi Les routes empruntées Elle ne maîtrise pas les choses La femme ouvre les yeux Elle a tenue d’autres promesses
Un doux sourire sur les lèvres, Les yeux levés vers le ciel de la pièce Elle dit d’une voix légère Je préfèrerais partir en cendres Pour nourrir les marguerites.
Avant d’être rappelé Nous restons le juste temps Celui de notre peine Avant de partir Comme nous sommes venus SEUL