Terreurs nocturnes

Enfants, nous passions nos étés ma sœur et moi à redécouvrir les recoins de cette maison ancienne qui fut jadis notre refuge. Les fenêtres, aux carreaux fendillés, laissaient filtrer la lueur blafarde de la lune. Dans le salon, nous retrouvions les fauteuils défoncés où nous avions tant ri l’après-midi. Mais la nuit, c’était comme si Lire plus …

Ravagés

À l’intérieur, les visages s’entassent. Ils ne demandent pas la permission pour apparaître, ils surgissent dans les angles morts de la conscience. Les visages précipités les uns dans les autres sans membrane séparatrice se confondent dans leur chair même. La nuit les fait remonter du fond, là où séjourne ce qui n’a jamais eu de Lire plus …